5 Janvier 2008
Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui,disent les mages venus d'Orient à Hérode lors de leur arrivée à Jérusalem.
Un astre brille dans le ciel. Alors est détruite toute magie et l’ignorance dissipée ... Les mages n'hésitent pas à quitter leurs idoles pour adorer l’auteur des étoiles. (Saint Ignace d'Antioche)Ils vont même jusqu'à tout quitter, comme Abraham, sans savoir où ils vont.
Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange vous apporter ce témoignage au sujet des Églises. Je suis le descendant, le rejeton de David, l’Étoile resplendissante du matin. (22, 16)
Debout, Jérusalem ! Resplendis : elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s'est levée sur toi. Regarde : l'obscurité recouvre la terre, les ténèbres couvrent les peuples ; mais sur toi se lève le Seigneur, et sa gloire brille sur toi. Les nations marcheront vers ta lumière, et les rois, vers la clarté de ton aurore.
Telle est la tendresse du coeur de notre Dieu : grâce à elle, du haut des cieux, un astre est venu nous visiter ; il est apparu à ceux qui demeuraient dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort, pour guider nos pas sur le chemin de la paix.Puis vient celle de Siméon lors de la Présentation au Temple :
Mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël, ton peuple.
Le Christ est la Lumière des nations ; aussi, en annonçant l'Évangile à toute créature (cf. Mc 16, 15), le saint Concile réuni dans l'Esprit-Saint désire-t-il ardemment illuminer tous les hommes de la lumière du Christ qui resplendit sur le visage de l'Église.
Celle-ci (l'Église), pour sa part, est dans le Christ comme un sacrement ou, si l'on veut, un signe et un moyen d'opérer l'union intime avec Dieu et l'unité de tout le genre humain ; elle se propose donc, en suivant de près la doctrine des précédents Conciles, de faire connaître avec plus de précision à ses fidèles et au monde entier sa nature et sa mission universelle.
sur cette terre, jusqu'à ce que vienne le jour du Seigneur (cf. 2 P 3, 10), elle brille, devant le Peuple de Dieu en marche, comme un signe d'espérance certaine et de consolation.
Quand l'Église considère le rôle de la Vierge Marie dans l'histoire du salut, elle l'appelle souvent "notre espérance" ou "mère de l'espérance" : elle se dit "heureuse de la nativité de la Vierge Marie qui fit lever sur le monde l'espérance et l'aurore du salut" (PC du 8 septembre) ; dans le mystère de l'Assomption, elle évoque, en reprenant presque à la lettre les termes déjà cités de Lumen Gentium la Vierge Marie qui "guide et soutient l'espérance de ton peuple en chemin" (Pf) ; dans la messe votive en l'honneur de le Marie, mère de l'Église, elle chante Marie, "élevée dans la gloire du ciel, (qui) accompagne et protège l'Église (...) dans sa marche vers la patrie". (Messes en l'honneur de la Vierge Marie, n° 37, Sainte Marie, mère de l'espérance)